un employé municipal a eu la désagréable surprise de découvrir, parmi les objets déposés sur le bord de la route, deux buses ayant les pattes sectionnées.

Prévenu par ses soins, Gérard Wacquier, président de l'association Les Amis des oiseaux de Nomain, également délégué à la protection au sein de la ROFAP (Région ornithologique Flandres Artois Picardie) a, de suite, contacté la Ligue de protection des oiseaux et la gendarmerie. Celle-ci s'est transportée immédiatement sur le lieu de la découverte des buses, et une plainte devait être déposée.

En effet, il est formellement interdit de tuer ces rapaces, espèce protégée par la loi du 10 juillet 1976, et absolument scandaleux et barbare de mutiler ces oiseaux qui ont probablement été victimes d'un piège à poteaux.

Cet engin, d'une efficacité redoutable (une mâchoire en fer se referme sur les pattes) et dont l'emploi est complètement illégal, est installé sur un poteau, un piquet de pâture... Là où le rapace se pose pour repérer sa nourriture.

Il est établi scientifiquement que le régime alimentaire des buses est composé exclusivement de petits rongeurs, d'insectes, de vers de terre voire de charognes. De plus, les buses ne sont pas des concurrentes des chasseurs puisque, volant lentement, elles ne sauraient attraper un gibier en pleine forme.